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françois hollande - Page 9

  • RESULTATS DES PRIMAIRES CITOYENNES A VANVES : HOLLANDE 53,29% - AUBRY 46,71%

     François Hollande a remporté la primaire à Vanves avec 1077 voix (53,29%) contre Martine Aubry avec 944 voix (46,71%). 11,7% des vanvéens se sont déplacés, soit 2031 électeurs sur 17 238 inscrits sur la liste électorale, sachant que 1941 s’étaient déplacés au 1er tour. 15 à 20% de nouveaux électeurs se sont déplacés au 2éme tour comme cela avait été constaté dans les 3 bureaux de vote.

     

    Dans les 3 bureaux de vote, les résultats sont les suivants :

     

    - Max Fourestier : 6565 inscrits – 794 votants – 6 B&N –  433 voix pour F.Hollande (55,1%) et 356 voix pour M.Aubry (44,9%)  

    -  Aristide Briand : 5014 inscrits – 661 Votants – 433 voix pour F.Hollande (55,1%) et 356 pour M.Aubry (44,9%)

     

    - Larmeroux : 5315 inscrits – 576 votants – 311 voix pour F.Hollande (54,18%) et 263 voix pour M.Aubry (45,82%) . Il est intéressant de noter que ce bureau a voté majoritairement pour F.Hollande au ééme tour, alors qu’il avait donné la majorité à M.Aubry au 1er tour.  

     

    Tous les militants et sympathisants se sont retrouvés à 21H à la permanence du PS de la rue Sadi Carnot pour partager le verre de l’amitié. « C’est une  victoire franche pour François Hollande » a déclaré Fabian Estellano. « Cela a été un moment de chaleur humaine ! Nous avons à faire gagner le candidat en haut de l’affiche » a-t-il ajouté en donnant rendez-vous à une réunion de débreifing et de mobilisation mardi soir.

     

    Vanves avait bien commencé à voter dés le début de la matinée. Fabian Estellano, secrétaire de section constatait 2% de nouveaux électeurs vers 11H du matin, ce qui se révélait vrai dans les bureaux où les vanvéens votaient sans discontinuer : 166 votants à Aristide Briand au lieu de 140 à la même dimanche dernier. Un des volontaires socialistes qui tenait ce bureau de vote avait des doutes sur certains électeurs. « J’en ai vu au moins un de droite ! ». A Max Fourestier, 269 votants sur 240 à Midi dimanche dernier. « Pas mal d’électeurs nouveaux ! » constatait les militants socialistes qui tenaient ce bureau. « Ils ont vraiment commencer à arruiver à partir de 9H45/10H ». Fabian Estellano a même dû aller rechercher des bulletins de vote en de matinée à la fédération du PS92 au Plessis Robinson avec Jean Cyril Le Goff. 546 électeurs avaient voté à Max Fourestier à 16H comme Dimanche dernier, mais sans file d’attente. A Larmeroux, le président du bureau de vote avait constaté que 100 nouveaux électeurs par rapport au 1er tour s’étaient déplacés, avec 40 électeurs de plus que le dimanche précédent à 18H, sachant que certains électeurs du 1er tour ne se sont pas déplacés. A Aristide Briand, ils étaient 625 à avoir voter contre 602 le dimanche précédent. Enfin, Max Fourestier enregistrait 794 votants à 19H dont 184 nouveaux votants. Lors du dépouillement, plus de vanvéens étaient venus pour y assister et attendre les résultats…très sérrés. Claire Papy (EELV) qui a dépouillée ne cachait pas qu’elle avait voté aux deux toyurs : « C’est important pour la suite » expliquait elle en faisant référence aux négociations pour les législatives. « C’est presque une élection présidentielle » constatait un voisin »car nous avons influé sur l’un des candidats à cette élection ». Et c’est cela qu’il faut enfin retenir de cete primaire citoyenne.

  • LES PRIMAIRES CITOYENNES A VANVES : REBELOTE MAIS AVEC DEUX CANDIDATS…SOUS L’ŒIL ATTENTIF MAIS CRITIQUE DES ELUS UMP VANVEENS

    Comme le Blog de Vanves Au Quotidien l’a écrit, Vanves a été la 1ére ville des Hauts de Seine au niveau du taux de paricipation avec 1,23% soit 1941 électeurs lors du 1er tour. Ses organisateurs espérent bien arriver à faire voter plus de 2000 électeurs pour trancher entre Martine Aubry et François Hollande… sous l’œil finalement attentif et critique des élus et responsables de l’UMP local… pas finalement hostiles au principe de la « primaire »

     

    Isabelle Debré, 1ére adjoint au maire, est pour des primaires, d’autant plus qu’elle a été désigné comme candidat UMP au Sénatoriales  2004 lors de l’organisation des premières primaires au sein de la fédération UMP92 où elle avit battue Isabelle Balkany. « Je suis favorable aux primaires sauf que lorsque l’on a un président sortant, Nicolas Sarkozy nous n’avons pas raison d’en organiser, s’il se représente. Nous ne sommes pas dans cette problématique là. Mais sur le principe des primaires dans un pati politique, je trouve cela formidable pour les sénatoriales, les législatives quand il n’y a pas de sortants ».  Maxime Gagliardi maire adjoint chargé des sports considére que « c’est une excellente idée qui donne du souffle à la démocratie et qui permet au-delà des partis d’avoir des élections bien plus représentatives ». Comme beaucoup d’élus  UMP interrogés, Laurent Lacomére, Maire adjoint (Sécurité-circulation), explique « qu’il vaudrait mieux avoir un systéme de primaire à un tour ». Charles Kaazan  conseiller municipal chargé de l’artisanat considére que « cela évite des disensions internes, des dérapages qui donnent du mal ensuite pour repartir en équipe ». Selon David Mahé, élu chargé du développement économique, « tous les partis politioques ont besoin de débat, et les primaires sont une excellente occadion d’en faire ! D’autre part, quand un parti manque de leader, ou a des difficultés à choisir, la primaire est un très bon systéme, et globalement, en France, on a besoin de plus de débats, et d’écouter et d’élargir la base ».

     

    Pas tout à fait dans la ligne du président de la République, mais plutôt de Patrick Devedjian qui s’en démarqué en considérant l’initiative du PS comme « moderne » et « utile ». Tout en ajoutant : « C’est une politique futée qui permet d’occuper le terrain médiatiquemlent et de faire passer un certain nombre d’idées ». Julien Gazel, élu chargé du PLU,  qui est aussi le responsable du « Chêne » (le club de MAM) sur le département explique que « du point de vue intellectuel, c’est une démarche intéressante. Sur la pratique, on voit les limites de l’exercice par rapport à tout ce qui se déroule avec les  six candidats. Les « egos » ressortent et on se demande bien où est le rassemblement, car on ne parle que de politique interne. Et je n’ai vrament pas vibré ni pour l’un, ni pour l’autre ». Il considére même que « les socialiste n’ont pas été très ambitieux au niveau de la participation. On a eu 17 millions de votants pour Ségoléne, là, le PS s’est glorifié d’avoir dépassé la barre de 1 million de votants ! Il manque une marge de 14 millions de personnes ». Là, on a l’impression d’entendre Jean François Copé.

     

    Sur le déroulement des primaires citoyennes organisées par le PS le ton se fait plus dur : « On va atendre ! Cela commence à se crisper, à se cristalliser. Si on me demande lequel est plus facile pour Nicolas Sarkozy, il n’y a aucun des deux. Il va entrer en campagne quand il le souhaitera » explique Isabelle Debré qui trouve choquant ce matraquage dans les médias. « Je crois pas que la TV doit servir cela ! D’alleurs la question du temps de parole vaut d’être posée ! Et ce qui me choque, est que l’on doit payer pour voter, signer une charte des valeurs de gauche, car le vote doit rester secret. A partir du moment où vous signez quelque chose, il n’est plus secret ! » ajoute Maxime Gagliardi qui considére « qu’il n’y a jamais d’overdose de démocratie. Ils ont été digne, monoplisé la parole pendant 4 mois. Pendant ce temps là, l’UMP avait disparu des écrans. C’est une très bonne chose. Cela donnera sûremment des idées pour 2017 et pour les autres élections après les législatives de 2012 ».

     

    Pour Charles Kaazan, « on a eu notre dose ! C’est malheureux à dire, mais on a eu l’affaire DSK, puis les sénatoriales et les primaires socialistes maintenant ! Cela suffit, on est gavé, on a une obverdose de tapage médiatique ». Pour David Mahé, « nous verrons : si le score est très très serré, l’impact de la primaire sera asez faible, en revanche si le gagnant de la primaire gagne largement, il aura une énergie et un soutien de la base qui sera trés forte »…  « Et ces primaires permettent surtout de voir le désaccord fondamental entre les différents leaders de la gauche, qu’il n’y a pas d’unité et que l’on peut s’interroger sur la suite ! S’ils ont le pouvoir, comment vont-ils gérer ensemble ? » s’interroge –il.  

     

    En attendant, les résultats et les commentaires ce soir, le même dispositif que Dimanche dernier a été mis en place : 3 bureaux de votes seront ouverts aujourd’hui  de 9H à 19H à l’ex-école maternelle du Centre dans les bâtiments de l’ancienne CPAM (92 rue A.Briand) pour les électeurs vanvéens des bureaux 1/9/10/11/12/13, à l’école martenelle Max Fourestier pour les électeurs vanvéens des bureaux 2/3/4/5/6/7/8, et à l’école primaire Larmeroux pour les électeurs vanvéens dans les bureaux 14/15/16/17/18/19. Prés d’une cinquantaine de vanvéens ont été mobilisés,  militants et sympathisants, avec les présidents de bureaux de vote : Guy Janvier à Aristide Briand, Anne Laure Mondon  à Max Fourestier et Bernard Bonnet à Larmeroux.

  • DES NOUVELLES DES ELUS DE VANVES EN TERRE SARKOZYSTE

    ISABELLE DEBRE A L’ELYSEE

    « Ce n’est pas la première fois qu’il nous réunit. Nicolas Sarkozy a la nostalgiue des réunions de groupe. Il a vraiment besoin de rencontrer les sénateurs de la majorité, et cela lui manque de ne pas nous voir plus souvent. Il a toujours été très proche des élus et des militants. Il aime être à leur rencontre, pour échanger et écouter, et c’est un vrai besoin, et un plaisir de dialoguer et de nous écouter » raconte Isabelle Debré après la rencontre des sénateurs de l’UMP et le Président de la République à l’Elysée, hier à l’heure du déjeuner, une semaine après les députés, et pendant plus de 2H de questyions-réponses. Il  les assuré vouloir continuer à réformer et à faire de ce quinquennat un mandat de réforme, reprenant finalemet les thémes développés devant le Congrés des Mairees la veille : « Une nation compte quand elle s’adapte, se modernise, change ses habitudes et a l’audace de l’innovation ». Et de rappeler que « toute majorité confondues, quand les choix étaient trop difficiles, quand les réformes étaient trop confilictuelles, quand la rue s’exprimait pour des raisons souvent bonnes, et comprégensibles, on décidait soit de reculer, soit de renvoyer à plus tard après chaque élection. Et comme il y a toujours des élections, on différe. Et le rendez-vous est plus douloureux parce qu’à force de refuser de sauter l’obstacle, il devient de plus important.  Il n'existe pas de grande réforme sans grand débat, sans grande opposition et une fois que la réforme est faite, les choses se calment comme par miracle ». Et de citer de nombreux exemples parmi les derniers : carte militaire, carte judiciaire, hopitaux, retraitres pour terminer par son nouveau projet : la grande dépendance. « 1,1 million de personnes dépendantes,. 250 000 de nos compatriotes atteints par la maladie d’Alzheimer. Dont certains dés 50 ans ». Avec de nombreux difficultés de financements. C’est pourquoi il a confirmé qu’il lancerait un vaste débat sur le sujet. Et le sénat avec sa commission sociale dans laquelle Isabelle Debré siége sera concerné, comme elle l’a déjà été sur de nombreux projets depuis qu’elle siége dans cette haute assemblée.  

     

     

    GUY JANVIER : « ITINERAIRE D’UN SOCIALISTE EN SARKOZIE » ET A VANVES

    « L’idée de ce livre est assez récente. Pendant longtemps j’ai pensé qu’agir suffisait. Je croyais dans l’efficacité de l’action politique quotidienne. « Penser globalement, agir localement. Cette phrase d’Edgar Morin, j’en avais fait en quelque sorte ma devise » écrit Guy Janvier sur son blog en annonçant ce livre dont il publie les chapitres consacrés au « virus de la politique », « son mandat de maire », à des thémes qui lui sont chers comme le logement et l’école, la solidarité et à son goût du service public, à ce département « le plus riche et le plus inégalitaire de France ». Il parle de cette politique dont il a consacré 25 ans de sa vie « dans ce département atypique que sont les Hauts-de-Seine tenus par Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy, André Santini, Patrick Devedjian… A soixante ans passés, mon engagement est toujours le même que celui de mes trente ans. Mes convictions non seulement n’ont pas changé mais elles se sont fortement étayées. Ces certitudes, je veux les partager ». Et pourtant, on apprend au fil des pages qu’il tient ce virus de la politique de son pére, pour « défendre des petites gens comme lui que je me suis engagé et que je continuerai à me battre ». Qu’il se destinait à des études d’italien et au professorat. Qu’il a été secrétaire dela section CFDT à la Région Ile de France qui naissait. Qu’il a été un « fonctionnaire engagé » et n’a jamais cru à l’apolitisme supposé de la hauite fonction publique. Qu’il a été stagiaire de l’ENA à Chartres en même temps de Patrick Strzoda, lui à la mairie, et le préfet des Hauts de seine à la Préfecture…

    Le portrait qu’il dépeint du secrétaire de section du PS à l’époque de son engagement à Vanves en 1984 vaut « son pesant de cacahouette » lorsqu’on sait qu’il parle de Raymond Deniau lors des campagnes  - « J’ai rarement vu un militant aussi organisé que lui. Tout était prpogrammé : un pied à culisse pour mesurer le nombre de tracts à disribuer par militant, une multitude de balais, avec des manches de tailles différentes pour l’affichage sauvage – toléré à l’époque – des caddies, des clés, des codes, des adresees pour faire du porte à porte…Tout y était. On sillonnait les rues de la ville, de préférence de nuit… » - ou des réunions : « Le rite était immuable : présentation d’un sujet d’actualité ou de fond par le secrétaire, debout devant ses ouailles – on se serait cru au catéchisme -  puis liste des travaux militants à effectuer ». Comme son secrétaire de section, il avait constaté lorsqu’il s’est décidé à se présenter une première fois aux cantonales en 1994, que le sortant, Roger Aveneau, c’était plutôt « hibertanus » : « Un UDF venu du syndicalisme chrétien…. » avec lequel il a siégé au conseil d’administration du collége St Ex : « Il n’ouvrait jamais la bouche, avait l’air de s’ennuyer ».

    REGLEMENTS DE COMPTE

    Il revient bien évidemment sur son mandat de maire avec la mise en place de la démocratie participative sur laquelle Benedicte Goussault s’est beaucoup engagé en mettant en place les conseils de quartiers, mais aussi les deux catastrophes auquel il a dû faire face : la tempête de décembre 1999 et l’incendie du marché. « C’est le lot des maires que d’affronter ce type de difficultés et mon équipe fut soudée autour de moi pour sortir de ces galéres » explique t-il avec un regret pour le marché : « Nous avions décidé de l’ouvrir sur l’extérieur, en créant une placette pour les ambulants. La municipalité qui nous a succédé a choisi un autre projet. Je ne suis pas sûr qu’elle ait eu raison de le faire…Elle a aussi gaspillé les milliers d’euros que nous avions mis dans l’étude élaborée avec les commerçants, et l’un d’entre eux, en particulier, Gérard Gadras, boucher pendant 40 ans sur le marché de Vanves ». Et un autre pour le parc F.Pic dont le projet de réaménagement concerté « a été mis dans un tiroir par la municipalité ».

    Enfin, il régle ses comptes avec ses solides inimitiés : Charles Pasqua qui représente pour lui « l’archétype du magouilleur, la droite dans sa pire expresion ». André Santini : « ce type infréquentable » à propos duquel il n’a jamais compris comment « cet homme pouvait passer pour un type sympa »… « méprisant, vulgaire, mysogyne ». Et la droite ! Il a la conviction « d’avoir été piégé par la droite qui, pour récupérer la ville, n’a pas hésité à jouer sur les questions de sécurité ! ». Et il rappelle malgré tout un agréable souvenir qui est tout à fait d’actualité alors que le Congrés des Maires de France se déroule aux portes de Vanves actuellement  : « L’accueil dans un gymnase que je mettais à la disposition de la FNESR, moyennant rémuinération, de tout ce que le PS comptait de personnalités importante…pour un déjeuner à la fois de travail et convivial. Puissance invitante, j’avais le privilége de siéger à la table d’honneur et de prononcer le discours d’ouverture. J’acceuillais ainsi pour quelques heures Pierre Mauroy, Lionel Kospin, Laurent Fabius, François Hollande…Tous étaient ouverts. Cela me changeait de Santini et de Pasqua…Devant cet aéropage de grands élus, je plaidais pour un statut de l’élu local digne de ce nom ».